L’usage des smartphones est une pratique qui domine aujourd’hui le monde. Nombreux sont les utilisateurs qui passent le plus clair de leur temps sur les applications, et les réseaux sociaux, ce qui pourrait amener à conclure à une baisse du trafic des sites web. Mais qu’en est-il vraiment ?
Applications et sites web, une compétition sans fin
Avec le développement spectaculaire de l’utilisation des smartphones de nos jours, on aurait cru que les applications prendraient le dessus sur les sites web. Pourtant, la conclusion est loin d’être tirée.
D’ailleurs, il a été précisé que les choses ont évolué entre le web et les applications. Puisque tout le monde est désormais détenteur d’un smartphone, la vague mobile connaît un petit ralentissement.
En effet, une étude a été effectuée aux USA afin de faire une petite comparaison à ce propos. Aux termes de cette analyse, le rapport Q2 2016 de Nielsen a prouvé de 2014 à 2016, le nombre moyen d’applications utilisées sur smartphone est passé de 29 à 27,6 aux USA.
Dans le même temps, le nombre a augmenté de 36,3 à 43,8 en ce qui concerne les sites web consultés sur mobile. Les résultats restent également élevés avec 54,9 sur PC, même si on observe une légère baisse à ce niveau.
Pour finir, il a été également relevé le nombre d’applications que les internautes américains utilisent sur une tablette. Ce chiffre est alors de 13,5 applications en moyenne chaque mois. On comprend donc que le nombre d’applications qu’utilisent les internautes est plus faible que le nombre de sites qu’ils fréquentent.
Pourtant, les analystes ont décidé de pousser leur réflexion encore plus loin, cette fois-ci, en s’intéressant au temps passé devant une application ou un site.
Temps d’usage des applications : que faut-il retenir ?
D’après les études précédentes, on comprend que le nombre de consultations de sites web dépasse le nombre d’applications utilisées par les internautes. Qu’en est-il alors du temps passé sur chacun d’eux ?
En la matière, il a publié un rapport sur le mobile toujours aux États-Unis en 2016. D’après cette analyse, on pouvait comprendre que 12 % du temps passé sur le web depuis un mobile se faisait sur des sites web contre 88 % sur des applications.
De même, 49 % du temps consacré aux médias numériques sont occupés par les applications. Toujours dans la même idée, 60 % que les internautes passent sur les apps reviennent à l’utilisation de la musique, des jeux, des réseaux sociaux, des vidéos, etc.
Si on devait encore allez plus loin, on remarque que le réseau social Facebook occupe 45 % de ce temps à lui seul. D’un autre côté, pas plus de quatre applications sont plutôt concernées par les 80 % du temps consacré aux applications.
En somme, on retient que ce sont les applications qui l’emportent cette fois-ci. Même si les sites web sont beaucoup plus consultés, les internautes passent plus de temps sur les apps.
Applications et sites web : sur lequel faut-il miser ?
Pour répondre à cette question, David Card s’est prononcé dans son article. Pour lui, il est plus intéressant de miser sur le web si on mettait de côté les applications de messagerie, YouTube, Facebook, les jeux, ou encore les cartes et autres services GPS.
Évidemment, dans le souci de fidéliser leur client, certaines grandes sociétés telles que Google, Apple ou encore Facebook peuvent être présentes sur des applications afin d’en tirer un intérêt. Sinon, il est possible de considérer les sites web comme une solution sur le long terme.
En effet, cela éviterait d’être victime des coûts de publicité qui ne cessent de grandir de jour en jour pour les applications. De même, ce serait une occasion pour ne pas se retrouver noyé au milieu d’autres applications, encore que la course aux téléchargements continue de faire rage.
Si on revient alors sur les sites web, les conclusions sont encore plus encourageantes. Contrairement au passé, la gestion des terminaux ainsi que leur mise en oeuvre ont plus progressé que jamais.
À cet effet, l’évolution de la promotion des contenus ainsi que son adaptation devait être le premier objectif de tous les développeurs et annonceurs. Puisque, pour David Card, certaines choses exigent toujours de l’attention comme les emails.